La marchande
Sarrebourg, la Marchande L’antique Pons Saravis du Ier siècle est aujourd’hui une ville dynamique d’environ 14 000 habitants, avec sa gare TGV située à 2h10 de Paris.
Autour du pont de bois, établi sur la Sarre supérieure pour assurer la continuité de la voie romaine Metz-Strasbourg, se développe un des plus anciens sites urbains de la Moselle du nom de Pons Saravis. L’exceptionnelle densité de villas gallo-romaines qui l’entourent (près de deux cents dont celle de Saint-Ulrich) confirment son rôle logistique sur l’un des grands axes stratégiques de l’Empire romain et sa fonction de relais dans la diffusion des nouvelles techniques et croyances.
Durant le Moyen Age, Saraburgum poursuit son rôle d’étape routière dont le contrôle passe des évêques de Metz, aux ducs de Lorraine puis aux rois de France. Au Haut Moyen Age, Sarrebourg est le chef-lieu d’un comté franc et bat monnaie. Au XIe siècle, elle devient possession des évêques de Metz qui la fortifient puissamment. Elle devient un foyer actif de christianisation entre Seille et Vosges par sa collégiale fondée en 1256 (actuelle église paroissiale) et son couvent de Cordeliers. Elle se place en 1464 sous la protection du duc de Lorraine. Elle est rattachée à la France en 1661.Tour à tour prospère du XIIIe au XVe siècle, cette prospérité lui vaut le surnom de « Sarrebourg, la Marchande ».
Plusieurs fois meurtrie par des incendies (1213, 1463, 1636), puis par les conflits qui marquèrent l’histoire de la Lorraine, Sarrebourg réussit toujours à retrouver une certaine prospérité. Après une longue convalescence (1636-1730), elle bénéficie des conditions d’un véritable essor à partir de la deuxième moitié du XIXe : la construction de la voie ferrée en 1852 et l’extension de la garnison contribuent à cet essor.L’annexion en 1871 de l’Alsace-Moselle à la Prusse est une période importante pour la construction architecturale de la ville actuelle.
Après son retour à la France en 1918, et surtout après la Seconde Guerre Mondiale, Sarrebourg devient une ville moderne. Etant parmi les villes accueillant le TGV Est Européen, inauguré le 10 juin 2007, Sarrebourg s’ouvre vers des perspectives prometteuses pour un développement d’activités artisanales, tertiaires et commerciales, mais aussi d’un développement d’accueil touristique, confortant son rôle de ville centre.
Les vestiges d’habitats, de monuments publics, de nécropoles, qui subsistent encore sous la ville, témoignent d’un riche passé historique.
Sarrebourg et la chapelle des Cordeliers.
Du couvent et de l’église des Cordeliers construits au XIIIe siècle, ne subsiste que le chœur gothique. Depuis 1976, le magnifique vitrail de Chagall, façonné par Charles Marcq, ferme ce chœur en s’inscrivant dans la totalité de l’arc de l’édifice et illumine la chapelle.
Sarrebourg et son musée.
Le musée, superbe espace contemporain conçu par l'architecte Bernard Desmoulin, se présente comme une promenade à travers les lieux chargés d'histoire du Pays de Sarrebourg. Il développe trois thématiques : l’archéologie de la région de Sarrebourg (villes, villages et villas romaines notamment), les faïences et les porcelaines du XVIIIe et XIXe siècle de la manufacture de Niderviller et oeuvres de Marc Chagall (tapisserie "La Paix" et prêts des musées nationaux). Le musée propose chaque année des expositions temporaires.
Sarrebourg, ville de détente et de loisirs
Sarrebourg, porte des Vosges et des étangs du plateau lorrain, offre ses grands parcs et ses jardins, sa promenade au fil de la Sarre, qui emprunte l’itinéraire de grande randonnée du Sentier de la Sarre, et autour de la zone de loisirs.Le complexe touristique et de loisirs présente de nombreuses possibilités de détente avec un village de vacances, un centre aquatique au cœur d’un site verdoyant, des courts de tennis, un golf, du canotage, de la pêche, de l’aviation légère.
Sarrebourg, ville culturelle
De nombreuses œuvres contemporaines trouvent aussi leur place à Sarrebourg. Monsieur Pierre Messmer, maire de Sarrebourg, commanda pour la ville une sculpture de Jean Cardot, intitulée « La main », accueillant les voyageurs sur la place de la gare. La bibliothèque est doté d’une superbe grille en fer forgé de Sandor Kiss.Depuis quelques années, en partenariat avec la galerie Boyrié de Saint Quirin, est organisée durant l’été une exposition de sculptures, qui grâce à la compréhension des artistes, sont dispersées dans les rues et les espaces publics de la cité, permettant de mettre la création à la portée de tous. Ont déjà été accueillis Angel Peres, François Cacheux, Jacques Coquillay, Charles Gadenne, Jivko, Sandor Kiss, Jean-Pierre Malaussena, Monique Mol, Françoise Naudet, Gérard ramon. Plusieurs de leurs œuvres sont restées.
Aux alentours de Sarrebourg, la villa et le couvent Saint Ulrich.
A quelques kilomètres de Sarrebourg, la villa gallo romaine de Saint Ulrich, occupée du début du Ier au Ive siècle, était le cœur d’un vaste domaine agricole. Les fouilles ont mis au jour les vestiges de plus de cent pièces, cours, galeries, caves ainsi que des thermes.A proximité de la villa, fut construit un couvent. Aujourd’hui propriété de la Ville de Sarrebourg, ce bâtiment abrite « Le Couvent, Centre International des Chemins du Baroque », créateur et partenaire de nombreuses manifestations musicales et culturelles au Pays de Sarrebourg, notamment le Festival International de Musique, mettant principalement en valeur la musique baroque.
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