La médiévale

Au milieu d’un faubourg construit au XVIIIe siècle, la vieille ville conserve un cachet exceptionnel, à l’abri d’une robuste porte fortifiée, vestige de ses anciens remparts. La cité médiévale s’articule autour de l’imposante bâtisse du château, doté à l’intérieur d’un rare escalier à vis suspendu, et de l’église collégiale, avec son ensemble de vitraux parmi les plus intéressants de Moselle. Dans les ruelles de Fénétrange, on aperçoit encore de nos jours de belles demeures à fenêtres à meneaux, à oriels et tourelles, ainsi que plusieurs maisons patriciennes de noble allure.
Laissez-vous guider par le veilleur de Fénétrange pour une visite à travers les ruelles de la cité où les demeures rappellent encore le goût de la prospérité d'antan?

Mentionnée pour la première fois en 1070 comme dépendance de l’abbaye de Remiremont, Fénétrange devient ensuite le centre d’une baronnie, avec la particularité d’être indivise et donc partagée entre plusieurs co-seigneurs. En restant indivise, la baronnie appartient simultanément ou successivement à de nombreuses familles. Pendant que certaines résidaient dans le château, d’autres se construisent des demeures dans le bourg. Ruinée par la guerre, les passages et pillages des armées, les épidémies, la baronnie voyait se réduire progressivement le nombre de co-barons. En 1751 l’ancien roi de Pologne, duc de Lorraine Stanislas Leszczinski devient seul baron de Fénétrange et l’unité est réalisée. Dépendant du Saint Empire germanique jusqu’à cette date, Fénétrange devint française en 1766. Au lendemain de la Guerre de Trente ans, la baronnie est complètement dépeuplée. Il fallut reconstruire, repeupler et refaire Fénétrange, dont la reconstruction est attestée par les dates du XVIIIe siècle, qui a imprimé sa marque à la « seconde ville » de Fénétrange . De 1790 à 1870, Fénétrange devient un des chefs lieu de canton du département de la Meurthe, département aujourd’hui disparu.

Porte du vieux rempart de Fénétrange

Château de Fénétrange

Intérieur de la collégiale